Voilà plus d’un siècle, entre 1897 et 1899, la Revue française d’Édimbourg parlait le scot avec un accent français. Au 18ème siècle, Voltaire clamait déjà que « pour trouver des idées nouvelles sur la civilisation, nous nous tournons vers l’Écosse ». Pour remonter encore plus loin, la Auld Alliance a vu les citoyens français et écossais partager des combats séculaires contre les Anglais. Jamais abrogée, celle-ci ouvrait la voie à une histoire entremêlée entre ces deux nations.
Depuis toujours l’Écosse, nation constitutive du Royaume-Uni, a eu la bougeotte et a créé et exporté aux quatre coins du monde des inventeurs, des penseurs, des chercheurs et tout ce qui permet d’améliorer une civilisation. Depuis 2014 et le référendum sur l’indépendance, puis 2016 et celui sur le Brexit, les Écossais ont fait entendre leur voix si particulière, et se sont réapproprié le sens de leur nation et l’importance pour un peuple de prendre en main son avenir, dans le Royaume-Uni, en Europe et dans le Monde.
Six numéros pour ouvrir un dialogue
Nous sommes cinq Français, installés en Écosse et qui avons adopté cette nation comme notre nouvelle maison. Par la création de cette nouvelle revue, sorte de livre-objet à l’identité radicale, nous voulons rendre hommage à ce dialogue séculaire entre l’Écosse et la France. Mais aussi à ces chercheurs, penseurs, inventeurs, poètes, artisans, citoyens qui, aujourd’hui encore, font de l’Écosse cette source inépuisable d’idées et de belles histoires à raconter.
À travers six numéros (deux par an pendant trois ans), nous aborderons tout ce qui fait l’Écosse contemporaine, depuis ses langues et sa gastronomie, en passant par la musique et la télévision, la robotique et le pétrole, jusqu’aux éoliennes ou aux jeux vidéo. Nous aborderons aussi les coins sombres de sa réalité, comme la pauvreté ou les décès liés à la prise de drogue, en essayant toujours de montrer la lumière qui existe.
Lire, comprendre, prendre le temps
La Revue Écossaise a pour ambition de prouver que le journalisme du temps long (reportages, analyses, photographie…) a toujours sa place dans le paysage médiatique actuel. Couchée sur un papier de qualité, elle vous donnera l’occasion de penser à des idées que vous n’avez jamais eu, ou envie de venir visiter l’Écosse comme touriste, et même de vous y installer.
La Revue Écossaise vous accompagnera durant les longues nuits d’hiver, partout dans le monde ; dans vos voyages, qui reviendront bientôt (et en train) ; dans vos nuits d’insomnies et vos jours de repos. Elle finira sur votre table basse, dans votre bibliothèque ou échangée avec vos amis contre l’une des autres merveilleuses revues créées ces dernières années.
La Revue Écossaise, vous la trouverez chez votre libraire indépendant ou en ligne, au numéro ou par abonnement annuel ou même pour les trois ans. Vous aurez envie de venir la lire dans les rues anciennes d’Édimbourg, en attendant un concert à Glasgow ou un ferry pour rejoindre l’une des presque 800 îles qui font partie intégrante de ce beau pays.
La Revue Écossaise vous promet de mieux comprendre comment un pays de moins de six millions d’âmes peut avoir, aujourd’hui encore, une telle importance dans les échanges internationaux et comment, à partir d’épisodes souvent désespérants et parfois pathétiques, les Écossais ont réussi à bouleverser à plusieurs reprises la marche du monde, et comment ils veulent encore le faire.